En lien avec le projet Musique de 2024, nous nous sommes rendus à l’Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson. Pour cela, le trajet s’est fait avec le minibus de l’association l’Envol, dans le calme.

Une fois arrivés, nous avons bravé le vent polaire pour rejoindre Marine, notre guide. Elle nous a placés devant deux installations spécifiques à l’exposition avant de nous raconter l’histoire nommée « Le violon de Nicolas » ; une histoire interactive avec le public. En effet, Nicolas souhaite fabriquer un violon et pour cela, il doit rassembler des matériaux comme quatre types de bois (ébène, pernambouc, érable et épicéa), du crin de cheval, de la nacre et de l’ivoire. Au fil des pages, les enfants étaient sollicités pour retrouver les éléments que Nicolas recherchait ; après les avoir retrouvés, il était possible de les toucher.

Une fois l’histoire terminée, les enfants ont testé le violon. Marine leur a expliqué comment le porter et comment frotter l’archer sur les cordes, chaque enfant a pu tester et entendre le son que cela peut produire. Syrine s’est montrée plutôt douée, tandis que Fatima a fait preuve de timidité face à l’instrument. En revanche, pour reconnaître les sons produits par les instruments, cela va mieux ! Marine nous a ensuite conviés dans diverses salles de l’exposition où elle nous a apporté des informations complémentaires et fait le lien avec la sortie à Mirecourt.  Nous avons pu entendre le fracas des boites à musiques mécaniques utilisées dans les fêtes foraines quelques années en arrière, et les parents se sont rappelés les souvenirs d’enfance accrochés à cette mélodie joyeuse.

Une fois la visite guidée finie, nous avons reçu un livret afin de découvrir le lieu historique dans lequel nous étions. Les familles et accompagnants ont beaucoup apprécié la beauté de ces lieux et une quantité astronomique de photos ont été prises ! Malgré le temps, nous avons quand même visité les jardins, et marché quelques mètres le long de la Moselle afin d’admirer le paysage.

Un petit goûter s’est fait dans les jardins intérieurs de l’Abbaye, puis nous avons regagné le véhicule afin de retourner à Vandoeuvre. Les paupières sont lourdes sur le trajet du retour, mais il faut se réveiller une fois que le minibus s’arrête.